Économie : Barack Obama prêt à tout pour éviter un défaut de paiement


La menace d’un défaut de paiement américain s’est brusquement aggravée hier soir et les républicains de la Chambre des représentants ont fermé leur porte aux négociations avec Barack Obama. Ce dernier a assuré qu’il avait pourtant proposé aux républicains un marché « extraordinairement juste ».

Les traits crispés par une colère froide, Obama a annoncé qu’il convoquait les responsables du Congrès à la présidence pour une nouvelle séance de négociations. Malgré l’aggravation brutale de la situation, il a répété qu’il demeurait confiant dans le relèvement du plafond de la dette, avant la date butoir du 2 août évoquée par le Trésor.

Toujours les impôts…

Le président américain a assuré qu’il était prêt à prendre seul la responsabilité politique de relever le plafond de la dette, déterminé à éviter un défaut de paiement. Il a cependant souligné que ce relèvement devra être suffisant pour ne pas avoir à être renouvelé avant 2013, soit après la présidentielle de novembre 2012 à laquelle il est candidat. Il a également insisté sur la nécessité d’augmenter les impôts malgré le fait que les républicains ne veulent rien savoir des coupes proposées.

D’autres négociations en vue

« Même si le président a demandé 400 milliards supplémentaires en augmentations fiscales », affirme le chef républicain John Boehner, on n’a pas fermé la porte à toute négociation. Il a assuré qu’après avoir mis fin aux pourparlers avec le président, il allait entamer « des discussions avec les leaders du Sénat en vue de trouver une solution ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *